Communisme – Lutte & Révolution

Réaction. Élection municipale de 2020 : Une victoire en demi-teinte de la gauche réformiste

La gauche réformiste à la tête des plus grandes villes de France.

« Vague verte », voilà comment les différents médias ont résumé les résultats du second tour des élections municipales. En effet, Europe Écologie-Les Verts (EELV), et plus largement les diverses unions des gauches (EELV-PS-PCF-LFI)[1] ont pris la tête de plusieurs grosses villes françaises (Montpellier, Strasbourg, Lyon, Rennes, Bordeaux, Poitiers, et d’autres). La gauche réformiste française s’est réjouie de ces résultats hier soir – à raison – mais, en tant que révolutionnaire marxiste, il est bon d’analyser cette élection favorable à la bourgeoisie social-démocrate. Il est d’abord important de noter que, hormis les Unions des gauches, la grande victorieuse de la soirée, c’est l’abstention[2]. Un niveau historique depuis 1958. La crise épidémique que nous traversons peut en partis expliquer celle-ci, mais, elle reste dans la ligner d’une diminution drastique – élection après élection – du nombre de votant dans les scrutins « démocratiques » français.

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L’Union révolutionnaire des prolétaires face au mythe bourgeois de l’Union sacré

Défendu un temps par le gouvernement et le Parlement, l’Union sacré est une illusion bourgeoise. Il est temps aujourd’hui, que les travailleurs et la jeunesse du monde unissent leur force pour d’une part, engager une sortie de crise qui ne se fasse pas par des mesures réactionnaires. D’autre part, de prendre conscience de sa classe, ainsi que de son ennemi bourgeois. Pour que puisse se mettre en marche, sur les cendres de l’Ancien Monde qui est en train de brûler, un nouveau monde sans classes et sans propriété, « où le libre développement de chacun est le libre développement de tous ».

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Une application pour l’après-confinement. Les dangers d’un flicage de classe pour une sortie de crise réactionnaire.

Crédit photo : Wolfgang Kumm / Trust My Science

Pour la période d’après-confinement et la sortie de la crise, plusieurs gouvernements européens, lorgnent sur des applications mobiles. La crainte d’une utilisation de celles-ci, en-dehors de leur cadre (suivre et aider les personnes à éviter les contacts pouvant transmettre le virus) est totalement justifiée. Le capitalisme a habitué de nombreuses fois à des dérives totalisantes dans la collecte de données et le suivi massif des travailleurs.

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